L’alimentation sur notre état d’esprit
Le cerveau, un moteur central
Notre cerveau se trouve être le grand manitou de nos comportements, nos réactions, nos émotions et donc de notre état d’esprit. Mais qu’est-ce qu’un cerveau en pleine santé, si ce n’est un moteur central qui ne va pas s’emballer à la moindre surcharge d’information ou demande de renseignements ? Si notre état d’esprit dépend de nombreux facteurs, entretenir ce moteur central permet d’être au top dans de nombreuses situations.
L’alimentation, le carburant de notre cerveau ?
Pour qu’un moteur fonctionne au top de sa forme, il lui faut un bon carburant qui le booste, qui l’entretienne et surtout qui va éviter de l’encrasser.
Les recettes pour un carburant optimal ? Une alimentation qui allie naturel et vitamines pour garder sa vivacité et lutter contre le vieillissement.
Les fruits et légumes apportent les vitamines et les antioxydants nécessaires au bon fonctionnement du cerveau tout comme les fibres et les sucres lents.
Des bons gras pour bien huiler les mécanismes : les lipides sont les blocs de construction de notre cerveau. Hé oui, le gras est à l’honneur mais pas n’importe lequel : privilégiez les noix, les poissons gras et les avocats, c’est à dire les acides gras insaturés et plus particulièrement les Omega 3.
On n’oublie pas les protéines, véritables précurseurs des neurotransmetteurs qui sont en charge de transmettre les informations, de gérer les réponses au stress et donc notre humeur.
Qu’est ce qu’on élimine dans son alimentation ?
On évite ce qui ralentit le moteur et le met en surchauffe. C’est donc sans surprise que l’on commence par le sucre : si les neurones, les petits bras musclés du cerveau, ont besoin de sucre pour fonctionner, en excès il contribue à son vieillissement prématuré !
La caféine devrait être utilisée avec modération : trop de café augmente l’anxiété et le stress et participe paradoxalement au ralentissement à long terme de votre moteur.
Les aliments transformés sont aussi à éviter car ils manquent de vitamines. Ils renferment des additifs qui vont venir fatiguer le moteur et l’empêcher de fonctionner correctement.
Enfin, quand il y a trop de mauvais gras, il y a aussi un épuisement du cerveau. En diminuant la viande ou l’alimentation transformée, vous diminuez les graisses saturées.
Les petits gestes du quotidien qui font la différence
Le sport pour s’évader et décompresser : l’exercice détend et améliore la circulation sanguine dans le cerveau. Alors imaginez, un cerveau qui se met à fonctionner à 110% avec une pratique régulière du sport.
Les compléments alimentaires coup de pouce :
Notre alimentation manque généralement de magnésium : n’hésitez pas à en prendre pour booster votre cerveau et diminuer le stress latent (demandez conseil à votre pharmacien qui saura vous orienter).
Prenez aussi des gélules d’Omega 3, surtout en période de stress ou d’examen.
Enfin, je calme mon esprit : la méditation permet de mettre au repos son cerveau car facilite le sommeil et la récupération après un stress, pour un fonctionnement optimal de notre cerveau.
Bibliographie
Hyman M., The UltraMind Solution, New York NY, Scribner, 2010, 447 p
Braverman E., Un cerveau à 100%, 2007, Vergèze, Thierry Souccar Editions, 344 p
Calon F., Modulation des lipides du cerveau par l’alimentation : études chez des modèles animaux de maladies dégénératives, Cahiers de Nutrition et de Diététique, Volume 49, Issue 3, June 2014.
Médart J., Manuel pratique de nutrition – L’alimentation préventive et curative, 2ème édition, Bruxelles, Editions De Boeck Université, 2009.
Bugaud M., Impact de l’alimentation sur les troubles dépressifs de l’adulte et leur prise en charge : synthèse de la littérature, Médecine humaine et pathologie. 2019.
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