Douleurs de règles : comment les surmonter ?

Vous êtes une femme alors la souffrance fait partie du jeu, n’est-ce pas ? Eh bien, non ! Souffrir chaque mois de douleurs au ventre, pendant les règles, porte le doux nom de dysménorrhée mais ce n’est pas le nom d’une déesse grecque, encore moins une fatalité. A l’exception de certaines chanceuses (que l’on envie profondément) la douleur peut être modérée voire intense, et accompagnée bien souvent d’autres symptômes, pas bien sympa comme un inconfort digestif ou des nausées.

Adopter les bons gestes : Pour bien vous armer, nous vous avons concocté quelques règles d’or pour reprendre le contrôle pendant ces jours comme on dit, d’indisposition :

– Tout d’abord, il est possible de diminuer ces douleurs avec des médicaments antidouleurs, eh oui, élémentaire mon cher Waston. Il y a le paracétamol ou les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, comme l’ibuprofène. Dans certains cas, les médecins peuvent prescrire aussi la pilule pour diminuer ces symptômes.

– Les remèdes de grand-mères aideront aussi, comme la bouillotte sur le ventre même si ce n’est pas très sexy

– une bonne façon d’indiquer à votre compagnon de ne pas trop vous solliciter la nuit pendant cette période. Il y a aussi le recours à un bon bain chaud – ou une douche pour les plus écolos.

– Certaines plantes auront un effet bénéfique, comme des infusions de gingembre ou de camomille. Ces plantes sont également disponibles en gélules, pour exemple, la mélisse, la lavande, peuvent tout aussi bien vous aider à vous détendre.

– En aromathérapie, on pourra réaliser une huile de massage à appliquer sur le ventre plusieurs fois par jour : en utilisant un flacon roll-on de 10 ml : on ajoutera :

– 10 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie,

– 10 gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée,

– 5 gouttes d’huile essentielle de basilic et on complétera avec de l’huile d’amande douce.

Le saviez-vous, l’alimentation est un allié de choix dans cette guerre sans merci pour notre émancipation. En tout cas, sachez qu’elle joue un grand rôle dans la gestion de la douleur et du stress qui peut surgir en chacune de nous. On diminuera le café, le sucre et la viande, tout en augmentant la part des fruits et légumes. On pourra agir avec une cure de compléments alimentaires, comme le magnésium couplé à la vitamine B6 et une cure d’Omega3.

Et si c’était l’endométriose ? Parfois, des règles irrégulières et des douleurs importantes sont aussi le signe d’une autre affection : l’endométriose. On parle d’endométriose quand des cellules qui tapissent la paroi de l’utérus, migrent en dehors et se développent dans les trompes ou plus haut. Cette maladie est complexe et doit être diagnostiquée. Les signes qui doivent vous alerter : une forte fatigue chronique, des règles douloureuses et abondantes, des troubles digestifs et urinaires. En cas de doute, notre conseil d’ami, prenez rendez-vous avec votre pharmacien qui pourra vous orienter vers un médecin spécialiste.

Morale de l’histoire : des remèdes existent pour vous sauver dans cette épreuve mensuelle difficile, et on ne désespère pas de voir arriver un jour les congés menstruels en France comme c’est déjà le cas au Japon et en Italie. Le débat est ouvert alors exprimez-vous sur nos réseaux…

Bibliographie : 1. Baudoux Dominique, Aromathérapie, Dunod, 2017 2. Ollier C., Le conseil en phytothérapie, 2ème édition, Editions du Moniteurs, 2011. 3. Nisolle M., et al., Pathogénèse de l’endométriose, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 35, n°9, 2007. 4. Belon JP., Conseils à l’Officine, 8ème édition, Elsevier Masson, 2016.