Contraception, pour que liberté rime avec sérénité

Entre pudeur et préjugés, comment gérer au mieux sa sexualité ? On sait bien que cela réduit potentiellement le stress, que cela met de bonne humeur et qu’une pratique régulière nous permettrait même de brûler des calories ! Alors pourquoi s’en priver ? Sauf que ce petit, non, grand plaisir n’est pas sans risque ! Pour éviter de se retrouver seul(e) avec un bout’chou surprise ou une infection sexuellement transmissible ou les deux ☹, nous vous avons préparé un petit récap’ sur les méthodes de contraception actuelles.

Parlons peu mais parlons bien : un point sur les différentes méthodes de contraception à votre disposition. Comme Alice aux pays des merveilles, suivez le chemin, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Au programme, deux choix s’offrent en fonction de différents critères :

  • l’efficacité,

  • la commodité,

  • le prix,

  • l’accès.

1/ Les méthodes hormonales

La pilule contraceptive : Tête en l’air s’abstenir… Eh oui, la pilule et son taux de fiabilité de 99,7% fait rêver mais si et seulement vous y pensez régulièrement ! Attention également à l’interaction avec d’autres médicaments qui peuvent diminuer l’effet contraceptif. Le prix des pilules varie mais certaines sont remboursées.

Le patch contraceptif : Pour sa simplicité… En effet, ici on parle d’un petit patch à se coller soi-même une fois par semaine. On peut le mettre où l’on veut (ou presque) mais le mieux restant de changer l’emplacement du patch pour éviter toutes irritations locales. A noter : les patchs ne sont pas remboursés.

Le stérilet ou DIU (Dispositif Intra Utérin) : Pour la tranquillité… Le stérilet n’est accessible que sur ordonnance mais il se garde jusqu’à 5 ans. Il peut être hormonale ou à base de cuivre et il vous sera posé et enlevé par un professionnel de santé. Il est gratuit pour les mineures et partiellement remboursés pour les adultes.

L’implant : Pour les plus discrètes d’entre nous… L’implant est de la taille d’une allumette, vous êtes donc protégée ni vu ni connu. Il est placé sous la peau et libère une hormone en continue. Il empêche l’ovulation jusqu’à 3 ans et est pris en charge par la mutuelle jusqu’à 65%.

L’anneau vaginal : c’est un petit anneau en plastique qui se place dans le vagin et qui libèrent des hormones. Il peut se garder jusqu’à trois semaines et n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

2/ Les dispositifs locaux

Le diaphragme ou cap cervicale : Pour les plus spontanés… C’est une sorte de coupelle qui se glisse au fond du vagin avant le rapport mais qui doit être gardé 8 heures après.

Le préservatif masculin : Pour les plus classiques… On ne va pas se mentir, c’est le seul moyen de vous protéger à la fois d’un bébé surprise et d’une MST : que demande le peuple ?

Petit clin d’œil au préservatif féminin qui présente les mêmes avantages et inconvénients mais qui reste moins couramment utilisé.

3/La contraception d’urgence, on en parle ?

Cela ne doit pas être une habitude, mais vous aider en cas d’oublie dans le feu de l’action : en cas de doute, réagissez très vite, vous avez 3 jours pour venir à la pharmacie demander une pilule d’urgence, elle sera gratuite pour les mineures ! Mais attention, cela ne doit pas être une habitude !

Le meilleur moyen d’avoir une contraception adaptée à votre préférence c’est de prendre rendez-vous avec un pharmacien-conseil qui prendra le temps nécessaire de vous orienter. N’attendez plus, prenez soin de vous avec Pharmaddict !

Bibliographie :

Vigoureux S., Le Guen M., Contexte de la contraception en France. RPC Contraception, Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie, Volume 46, Issue 12, December 2018

Le Planning Familial, disponible sur La contraception d’urgence

Belon JP., Conseils à l’Officine, 8ème édition, Elsevier Masson, 2016

Millet P. Méthodes de contraception naturelles : pour quelles raisons certaines femmes les choisissent, quelles sont leurs représentations de la contraception, quelle place pour le médecin généraliste ?. Médecine humaine et pathologie. 2017

Lambert M., et al., La contraception après 40 ans. RPC Contraception CNGOF, Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie, Vol 46, Issue 12, 2018

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